African
Queen : un beau livre de Cecil S. Forester, un film encore plus beau de John
Huston… African Queen est aussi un portrait très fidèle de ces femmes qui
furent à la fois missionnaires et aventurières à la fin du XIXe siècle.
Katharine Hepburn, qui leur ressemblait tant, a su les faire revivre toutes à
la fois en si personnage aussi attachant qu’exaspérant. Le tournage lui-même
fut d’ailleurs une invraisemblable aventure : Katharine, digne et
suprêmement chic, tâchait de survivre en restant elle-même entre deux alcooliques à la dérive – John
Huston et Humphrey Bogart, tous trois perdus au fond de l’Afrique… L’actrice reviendra
de ses séjours forcés dans l’eau des rivières africaines avec une affection oculaire
qu’elle gardera toute sa vie.
Si vous êtes du côté de Chilly-Mazarin le 23 mars, vous pourrez voir ou revoir
ce film, et nous parlerons ensemble des aventurières. Je fais une conférence
sur le sujet à la médiathèque à 15 heures. Le film suit.
Entrez dans l'aventure au féminin...
Aventurières, voyageuses, exploratrices, globe-trotteuses... Elles existent, vous les avez rencontrées - peut-être en êtes-vous une.
Mais savez-vous qu'elles ont toujours existé ? Longtemps avant Alexandra David-Néel, longtemps avant Isabelle Eberhardt ?
En 1850, déjà... et même avant. Ida Pfeiffer, Isabella Bird, Gertrude Bell, Jane Dieulafoy... et tant d'autres. Ce blog leur est consacré ; aidez-moi à l'enrichir avec les histoires vraies que vous connaissez, et des questions auxquelles je m'efforcerai de répondre.
Mais savez-vous qu'elles ont toujours existé ? Longtemps avant Alexandra David-Néel, longtemps avant Isabelle Eberhardt ?
En 1850, déjà... et même avant. Ida Pfeiffer, Isabella Bird, Gertrude Bell, Jane Dieulafoy... et tant d'autres. Ce blog leur est consacré ; aidez-moi à l'enrichir avec les histoires vraies que vous connaissez, et des questions auxquelles je m'efforcerai de répondre.
dimanche 17 mars 2013
samedi 9 mars 2013
Margaret Fountaine et les papillons
Les aventures de Margaret Fountaine ne
sont connues que depuis la fin des années 1970, date à laquelle son journal
intime a été sorti d’une caisse qu’elle avait léguée au Castle Museum de
Norwich avec la consigne de ne pas l’ouvrir avant le jour prescrit. Elevée dans
la petite bourgeoisie irlandaise, elle a commencé à voyager en 1891 pour
soigner un chagrin d’amour. Ses premières chasses au papillon ne sont qu’un
passe-temps, mais après 1894, elle en fait une activité à temps plein. Italie,
Sicile, Hongrie, Grèce Turquie, Syrie, Liban, Afrique du Sud, Rhodésie,
Virginie, Jamaïque, Inde, Tibet, Australie… elle a parcouru le monde entier
pour enrichir sa collection, dans des conditions souvent précaires et
dangereuses qu’elle détaille avec ingénuité dans son journal. De 1901 à 1928,
elle partage sa passion avec le Syrien Khalil Neimy, dont elle ne dit pas
clairement s’il est un ami ou un amant. La mort de celui-ci n’interrompt pas
ses chasses. A soixante-dix ans, elle est encore capable de parcourir
soixante-dix kilomètres par jour à cheval à la recherche d’un spécimen rare.
Elle meurt à l’âge de soixante-dix-huit ans dans l’Île de Trinidad, le filet à
la main. Son legs au Castle Museum
compte 22 000 papillons.
Love among the Buterrflies- TheTravels and Adventures of a Victorian
Lady Margaret
Fountaine, Londres, Williams Collins, 1980
vendredi 1 mars 2013
Mary Kingsley bulle
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