T. E. Lawrence n'aimait pas les femmes - on s'en doute. Il aimait encore moins les femmes qui écrivaient : " Toutes les femmes qui ont écrit des œuvres littéraires pourraient aussi bien être étranglées à leur naissance : l'histoire de la littérature n'y perdrait rien." Une phrase écrite alors que George Eliot (Mary Ann Evans de son vrai nom) avait déjà produit son oeuvre, que Edith Wharton était en train d'écrire
Chez les heureux du,monde, et peu avant que Virginia Woolf écrive
La Traversée des apparences... On peut se demander s'il n'eut pas mieux valu que Lawrence soit étranglé à la naissance plutôt que Virginia Woolf. Enfin... Pardonnons. Il oubliait sa misogynie quand il était avec Gertrude Bell. Après sa première rencontre avec elle, à Carchemish, en mai 1911, il écrivit d'elle : "C'est une femme qui a beaucoup de cœur et une tête vertigineuse." Ils seraient bientôt conduits à collaborer.
Citations trouvées dans
Le rêve le plus long de l'histoire - Lawrence d'Arabie, Benoist-Méchin, Omnibus, 2011.