Marguerite Harrison, reporter et agent secret

C'est parce qu'en mourant, son mari l'a laissée couverte de dettes, que l'Américain Marguerite Harrison (1879-1967) prend le premier travail qui se présente : assistante au Baltimore Sun. Rapidement, elle devient journaliste, puis reporter. En 1918, elle demande à être envoyée sur le front. Mais les femmes n'ont pas le droit d'être correspondantes de guerre. Qu'à cela ne tienne, Marguerite propose ses services comme agent secret. L'armistice survient avant que sa demande ait eu le temps d'accepter, mais l'Intelligence Division de l'armée américaine a bien compris quel avantage elle aurait à utiliser le courage de cette voyageuse aventurière. Sous couvert de ses activités de journaliste, elle pratique le renseignement en Russie et au Japon, est arrêtée deux fois, et deux fois relâchée... Refusée à l'Explorer club, elle fonde la Society of Women Geographers. Encore une grande oubliée... Pas une biographie à citer, même pas en anglais !

Lady Stanhope La reine de Palmyre

Lady Stanhope, 1795-1860, était nièce du Premier ministre anglais William Pitt. Après avoir joué  un rôle politique dans  la lutte contre Napoléon, elle partit  pour l'Orient, et visita   l'Egypte, la Grèce et la Turquie. Puis elle découvrit le Liban et s'identifia avec le destin du peuple Druze, dont elle épousa la mystique. Elle mourut dans le dénuement, entourée de serviteurs fidèles, et se fit enterrer avec cent chevaux - auxquels elle vouait un culte très particulier. 
Lire Mon royaume de vent
Lamartine, qui lui rendit visite dans les monts du Liban où elle avait décidé de vivre et de mourir, écrivait d'elle : « Ce fut les nombreuses tribus d'Arabes errants

Gertrude Bell sur France Culture

Samedi 5 décembre sur France Culture à 19 heures, vous pouvez entendre parler de Gertrude Bell en écoutant l'émission "Tout un Monde" de Marie-Hélène Fraïssé. Ou en la podcastant à partir de lundi.
Ici, le plus portrait d'elle, signé, John singer Sargent