"Pour bien voir l'Égypte, savoir ce qui s'y passe, il faut vivre
avec le Copte, le fellah, l'Égyptien, enfin ; la parcourir en tout sens, écouter
les uns et les autres, recueillir à droite et à gauche des renseignements,
prendre tout son temps pour s'assurer s'ils sont véridiques. C'est ce que j'ai
fait." Et c'est pourquoi il faut lire Olympe de Jouval devenue Olympe Audouard, qui a écrit à son retour de voyage, en 1865, Les Mystères de l'Égypte
dévoilés.
"Ma vie a eu deux parties bien distinctes, écrit-elle encore: l'une terne, douloureuse, c'est celle que j'ai passé en France. l'autre gaie, ensoleillée, c'est celle que j'ai passée à voyager." Olympe a voyagé en Egypte, mais aussi au Liban, en Turquie, en Grèce, en Russie, aux Etats-unis, exerçant partout son œil de reporter et de féministe non-conformiste. "Le désert avec son horrible solitude, sa sombre mélancolie m'a charmée beaucoup plus que les plus beaux sites...."
Pour en savoir plus : "L'art du voyage au XIXe siècle"
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