Entrez dans l'aventure au féminin...

Aventurières, voyageuses, exploratrices, globe-trotteuses... Elles existent, vous les avez rencontrées - peut-être en êtes-vous une.

Mais savez-vous qu'elles ont toujours existé ? Longtemps avant Alexandra David-Néel, longtemps avant Isabelle Eberhardt ?

En 1850, déjà... et même avant. Ida Pfeiffer, Isabella Bird, Gertrude Bell, Jane Dieulafoy... et tant d'autres. Ce blog leur est consacré ; aidez-moi à l'enrichir avec les histoires vraies que vous connaissez, et des questions auxquelles je m'efforcerai de répondre.



jeudi 22 décembre 2011

Marquise de la mer du Sud

Elle a commencé ses aventures en étant la commanditaire du deuxième voyage de son mari, le découvreur espagnol Alvaro de Mendana. Elle tint à accompagner l'expédition, découvrit avec lui les îles Marquise puis, devenue veuve, prit la tête de la colonie qu'elle et Mendana tentaient d'installer dans l'île de Santa Cruz. Face à la mortalité effrayante de ses hommes, elle donna l'ordre de quitter les lieux et de rejoindre les Philippines, ayant nommé commandant de la flotille le chef-pilote Quiros - lui aussi promis à un grand avenir de découvreur.  Marquise de la mer du Sud  raconte à la première personne l'étonnante odyssée de cette aventurière, qui, selon l'auteur du livre, l'historienne Annie Baert, valait bien mieux que la sombre réputation que Quiros lui a faite.
Marquise de la mer du Sud - Les premiers voyages espagnols en Océanie par Dona Isabel Barreto,  Anne Baert, Editions Au vent des îles, 2011.

mercredi 7 décembre 2011

Alice Albinia lauréate de la Toison d'or du livre d'aventure

La Toison d'or du livre d'aventure vient d'être décernée ce samedi 6 novembre dans le cadre du Festival international du film d'aventure. C'est une aventurière qui, cette année, est la lauréate : Alice Albinia, auteur de Les Empires de l'Indus, paru chez Actes Sud. Alors qu'elle était journaliste à Delhi, cette jeune Anglaise a entrepris de remonter le cours de l'Indus jusqu'à ses sources pour un voyage dans le temps autant que dans l'espace dont elle a tiré un livre remarquable par la clarté de son regard et la prodondeur de ses analyses. En 2010, déjà, le prix avait été décerné à une jeune aventurière d'aujourd'hui : Elodie Bernard. J'y reviendrai. 

mercredi 30 novembre 2011

Un livre superbe, qui révèle le talent de Geneviève Barrier Demnati, voyageuse et peintre, qui  explora toute la beauté du Maroc dans les années 1920, et sut en capturer la lumière pour la mettre dans ses toiles. Une artiste de grand talent à découvrir.

mardi 22 novembre 2011

Titayna, l'aventurière des années folles

Star du journalisme, coqueluche du Paris mondain, féministe avant l'heure, elle a visité la planète entière avant de se perdre. « Titaÿna » (1897-1966) - de son vrai nom Élisabeth Sauvy - est la soeur d'Alfred, le célèbre démographe. Égoïste et impulsive, elle va toujours de l'avant et vit dans un véritable tourbillon. Tour à tour, elle est dame de compagnie de la soeur de l'empereur du Japon, écrit plusieurs romans, se lance dans le grand reportage, se passionne pour l'aviation, visite la Chine et le Mexique, rencontre Mustapha, Kemal et Mussolini...
A lire pour en savoir plus sur elle : le beau livre de Benoit Heimermann, à qui revient le mérite de l'avoir redécouvert : Titayna, l'aventurière des années folles. Arthaud, 2011.

vendredi 4 novembre 2011

Un internaute me rappelle le nom de  Lady Anne Blunt.  Née en 1837, petite-fille de Byron, cette grande dame de l'aristocratie anglaise fut un personnage plein de panache. Amoureuse des chevaux et du voyage, polyglotte et érudite, elle consacra une partie de sa vie à visiter l'Arabie saoudite, notamment le désert du Nejd,  à la recherche de pur-sang. Dans son haras égyptien, naquirent quelques-uns des plus célèbres chevaux de son temps.
A lire : Pilgrimage to Nejd, par Lady Anne Blunt

lundi 17 octobre 2011


La Bouboulina
à bord de L'Agamemnon.
Tableau de Peter von Hess
 Une amie grecque me rappelle l'existence d'une aventurière célèbre en Grèce, Laskarina Bouboulina. Ayant hérité de la fortune de son mari, cette fille de marin fit construire une petite flotte pour combattre l'empire ottoman, et prit le commandement du plus grand de ses navires, L'agamemnon, en 1821. A la tête de ses troupes, elle parvint à faire tomber Nauplie en 1822 avant de mourir victime d'une vendetta familiale. Laskarina Bouboulina n'est pas une exploratrice, mais une combattante. La différence entre ces deux types de femmes n'est pas toujours claire : il est arrivé que des voyageuses se fassent espionnes par patriotisme, comme Gertrude Bell, et les guerrières étaient parfois aussi des globe-trotters, comme Catalina de Arauso. Il faut cependant se méfier des figures de combattantes; elles sont parfois fabriquées ou récupérées à l'usage d'une cause, étant sous-entendu que " si même nos mères et nos filles se battent, c'est une preuve de plus que Dieu est de notre côté".
Pour en savoir plus sur la Boubouline, allez voir le musée Bouboulina à Spetses, en Grèce ; je ne connais pas de livre en français ou en anglais qui lui soit consacré. Toute information est la bienvenue.

mardi 16 août 2011

Ma tête à couper

Si vous voulez poursuivre le voyage avec Ida Pfeiffer, il faut lire la réédition par Phébus du récit de voyage d'Ida Pfeiffer, publié sous le titre "Ma tête à couper". C'est un régal !