Entrez dans l'aventure au féminin...

Aventurières, voyageuses, exploratrices, globe-trotteuses... Elles existent, vous les avez rencontrées - peut-être en êtes-vous une.

Mais savez-vous qu'elles ont toujours existé ? Longtemps avant Alexandra David-Néel, longtemps avant Isabelle Eberhardt ?

En 1850, déjà... et même avant. Ida Pfeiffer, Isabella Bird, Gertrude Bell, Jane Dieulafoy... et tant d'autres. Ce blog leur est consacré ; aidez-moi à l'enrichir avec les histoires vraies que vous connaissez, et des questions auxquelles je m'efforcerai de répondre.



lundi 30 juin 2014

Les femmes et l'adrénaline

Deux mots rarement associés... comme si l'adrénaline, le plus souvent évocatrice d'action violente, était le propre de la virilité en même temps que du danger et de la vitesse de réaction qu'il réclame. Pourtant, comme quoi les choses changent, vous pouvez l'entendre prononcé sans complexe par Coline Mattel, championne du monde junior à quinze ans du saut à ski médaille du saut à ski en 2011, médaille d'or à Sotchi, dans une vidéo visible sur ce lien : Dans la tête de Coline Mattel . A voir !

mardi 10 juin 2014

Le mystère d'Isabel Gunn

On s'interroge depuis deux siècles sur les raisons qui, en 1807, ont poussé Isabel Gunn à se faire passer pour un garçon, à quitter son Ecosse natale pour s'embarquer vers le Canada, et à  s'enfoncer toujours plus à l'ouest, vers les Rocheuses, où elle se faisait passer pour "John Fubbister", ouvrier dans la Hudson Bay Company. On a le plus souvent pensé à une histoire d'amour, parce que c'est son accouchement qui a révélé son identité, et parce que, pendant longtemps, on a pensé que l'amour était l'alpha et l’oméga du comportement féminin. Mais comme Isabel n'a jamais donné le nom du père de l'enfant, ce pourrait être aussi bien le goût de l'aventure et l'espoir de trouver une vie nouvelle qui l'a conduite aussi loin. Un téléfilm lui a été consacré (The Orkney lad, 2001), et un roman d'Audrey Thomas (2001), Isobel Gunn. Mais son mystère reste entier, car elle n'a rien dit.

dimanche 1 juin 2014

L'aventure et l'amour

Amy Johnson fut la première femme à rallier l'Angleterre à l'Australie, en 1930, à bord d'un Gipsy Moth.  Puis, en 1931, elle établit un record de vitesse entre le Royaume-Uni et le Japon, avant d'autres courses et d'autres records... Ce qui retient l'attention dans cette carrière d'aventurière, c'est son goût de la compétition, et particulièrement la joute sportive et amoureuse qui l'opposait à son mari, lui aussi aviateur, lui aussi amateur de record, Jim Mollison, qui lui avait demandé sa main en vol, huit heures après l'avoir rencontrée - en 1932, elle fait mieux que lui entre Londres et Le Cap. Pourtant, si elle meurt aux commande de son avion, ce n'est pas pour avoir flirté de trop près avec l'extrême, c'est pendant la guerre, en 1941, alors qu'elle convoyait très raisonnablement un appareil pour le compte de la Royal Air Force.
pour en savoir plus : une visite du Science Museum de Londres, où est encore exposé le Gypsy Moth d'Amy