Entrez dans l'aventure au féminin...

Aventurières, voyageuses, exploratrices, globe-trotteuses... Elles existent, vous les avez rencontrées - peut-être en êtes-vous une.

Mais savez-vous qu'elles ont toujours existé ? Longtemps avant Alexandra David-Néel, longtemps avant Isabelle Eberhardt ?

En 1850, déjà... et même avant. Ida Pfeiffer, Isabella Bird, Gertrude Bell, Jane Dieulafoy... et tant d'autres. Ce blog leur est consacré ; aidez-moi à l'enrichir avec les histoires vraies que vous connaissez, et des questions auxquelles je m'efforcerai de répondre.



mercredi 21 octobre 2015

Portrait de Gertrude Bell

Rien ne destine Gertrude Bell à devenir une des plus grandes aventurières du XXe siècle, dans l’Angleterre victorienne où elle est née. Riche et belle, elle semble promise à un mariage aristocratique… Mais la jeune femme aime le danger. Elle part à sa rencontre dans les déserts chaotiques qui s’étendent entre Damas et Bagdad. Entre 1900 et 1914, elle y devient archéologue, exploratrice, diplomate, agent de renseignement… sans jamais oublier de glisser dans ses bagages robes du soir et cartes de visite. Jusqu’à sa mort tragique, en 1926.
Flamboyante et spirituelle, amoureuse et excentrique, Gertrude Bell est surnommée la Reine du Désert, ou bien la Khatun, la Dame, ou bien encore la « reine sans couronne d’Irak ». Mais il faudrait plutôt dire Bell de Bagdad comme on dit Lawrence d’Arabie, car tous les deux poursuivaient le même rêve, le visage brûlé par les vents de sable et les yeux perdus dans l’horizon trouble d’un lointain qu’ils étaient seuls à voir.

 « Enthousiaste, intéressée, toujours passionnée par les rencontres et les événements du jour, elle laissait une impression de perpétuelle fraîcheur – plus exactement : quelle que fût sa fatigue, elle restait capable d’intéresser et de capter l’attention de quiconque venait la voir. Je ne pense avoir jamais connu personne qui fût aussi totalement civilisé, à la mesure de son immense pouvoir de sympathie intellectuelle. » T. E. Lawrence, après la mort de Gertrude Bell



mardi 6 octobre 2015

Aqeela ou le courage de convaincre

Il faut parfois plus de courage pour faire cent mètres à l'intérieur d'un camp de réfugiés que 300 kilomètres sur la banquise... 
Aqeela Asifi est une ancienne enseignante qui a fui Kaboul avec sa famille en 1992, trouvant refuge dans le camp reculé de Kot Chandna. Consternée par la non-scolarisation des filles dans le camp - des traditions culturelles strictes les obligeaient à rester enfermée - elle a entrepris de convaincre ses voisins, un par un, et commencé à enseigner à une poignée d'élèves dans une tente-école de fortune. Aujourd’hui, plus d’un millier de filles fréquentent les écoles permanentes du village.
Elle vient de recevoir le prix Nansen pour les réfugiés, offert par la Suisse et la Norvège. Celui-ci  a été institué en 1954 en l'honneur de Fridtjof Nansen, explorateur et scientifique norvégien, premier Haut-commissaire pour les réfugiés.
Trouvé sur le site du Huffington Post